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roch hachana |
Le jugement et
la création “Le sixième jour de la création, l’homme et la femme furent créés. Le même jour ils mangèrent le fruit de la connaissance du bien et du mal. Le même jour ils passèrent en jugement devant l’Eternel et le même jour ils furent acquittés. L’Eternel dit à Adam: -Ceci est un signe pour toi et pour tes enfants. De même que tu t’es présenté devant Moi en ce jour pour être jugé et que par miséricorde tu fus acquitté, chaque année en ce même jour tes enfants se présenteront devant Moi pour être jugés et paî miséricorde (grâce au repentir ) ils seront acquittés.”(23) Le fait que le jour de la création de l’homme soit également le jour de son jugement n’est pas le fruit du hasard. Le jugement tel que le conçoit le judaïsme n’est pas un châtiment à seul but répressif, mais un outil dans les mains de l’homme pour le responsabiliser face à ses actions. |
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La michna qui compile les fondements de la loi orale, est
composée de six parties. Celle qui traite des jugements, le séder nézikine
(ordre des dommages) porte également pour nom séder Yéchouote (ordre des
délivrances) . |
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Le soir de Roch hachana On aura une ferveur toute particulière à l’office de minha (après-midi) précedant celui de Roc/i hachana car c’est la dernière prière de l’année qui s’achève, et l’intensité qu’on y mettra dévoilera en fait notre véritable implication dans toutes les prières récitées durant l’année qui s’achève. Dans les communautés séfarades, on introduit l’office d’arvit (du soir) par le chant de Ahot kétana dont chaque strophe se termine par “Que finisse une annee et ses malédictions”. La dernière strophe, elle, conclut sur "que commence une année et ses bénédictions”. |
Ensuite on récite le psaume 81 correspondant à
Roch hachana puis le psaume 92 en commençant par Tov lehodote /achem (sans
mentionner la première phrase qui se rapporte au Cha bat. Les communautés achkénazes commencent par barekhou puis elles entamment directemment Avit . |
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Le commandement du jour:
le chofar |
“Rabbi Abaou dit: - Pourquoi sonne-ton dans une
corne de bélier? Car le Saint béni soit-Il a dit - Sonnez devant moi du
chofar afin que je rappelle pour vous le souvenir du sacrifice d’ltshak (qui
fut remplacé par un bélier) et que je considère comme si vous même étiez
attachés sur l’autel . La corne de bélier, depuis le sacrifice d’Itshak, jusqu’à celle de la délivrance finale, traverse l’histoire du peuple juif. Sa voix touche les cordes les plus sensibles de l’âme juive . Année après année,elle rapproche chaque juif de son créateur. Jusqu’à ce que, comme le dit le prophète , “En ce jour se fera entendre la voix du grand chofar”, celui annonciateur de la rédemption. Cette sonnerie dont il est question à Roch hachana , la Téroua est mentionnée trois fois par la Torah et une Tékia (sonnerie simple) la précède et la Suit. Mais nous avons perdu la tradition exacte de cette Téroua: est-elle saccadée (9 sons courts) comme le sanglot, ou est-elle entrecoupée par des intervalles longs comme le soupir répété d’un homme épuisé par les épreuves’? Pour être sûr d’accomplir la mitsva comme il se doit nous devons donc sonner au moins trente sons différents. Ils représentent toutes les possibilités de comprendre les versets de la Torah se rapportant à ce sujet ; Nous sonnons ces trentes sons (voix) une fois après la lecture de la Torah, une autre pendant la prière de Moussaf faite en silence et une fois pendant la hazara (la reprise à voix haute ) de Moussaf . Ce qui fait quatre-vingt dix sons. “Et pourquoi sonnons nous une fois assis avant la prière puis encore pendant le Moussaf? Pour détourner l’attention de “l’accusateur” (hassatane) avant d’implorer la miséricorde divine” ). Puis on rajoute dix sonneries pendant le Kaddich titekahal (louange en araméen qui relie les différents niveaux de la prière) après la Amida et une dernière en fin d’office (téroua guédola) en tout cent une sonneries qui correspondent, selon les maîtres de la Kabala, aux chemins nécéssaires à parcourir pour atteindre la miséricorde divine. Celui qui sonne du chofar recouvre celui-ci et récite les deux bénédictions suivantes en pensant acquitter l’assemblée qui écoutera attentivement: 1/ Baroukh ata ado-naï élo-hénou mélekh haolam acher kidéchanou bémitsvotav vétsivanou lichmoa kol chofar. (Tu es source de bénédiction Eternel notre D-ieu roi du monde qui nous a sanctifié par ses commandements et nous a ordonné d’écouter (la voix) le son du chofar.)
Tékia~ sonnerie simple et longue Chevarim sonnerie entrecoupée
trois fois Té roua = sonnerie saccadée
Tachlikh:
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