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soukot



“Dans des cabanes vous résiderez
pendant 7 jours... afin que toutes vos générations sachent que j’ai fais résider les enfants d’lsraél dans des Soukot, Lorsque Je les ai fait sortir d’Egypte, Je suis l’Eternel”


Lorsqu’au début de l’automne le climat se refroidit et les pluies menacent, nous quittons nos maisons, nous revivons en quelque sorte la confiance totale en l’Eternel dont firent preuve nos ancêtres en suivant Moïse dans le désert sans nourriture, ni protection.
 
Lois de la souka
Pendant une semaine nous devons habiter dans une souka, elle doit devenir notre résidence principale. Pour cela on y installe le mobilier nécessaire et on y dépose ses plus beaux bibelots pour l’honorer

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1/ Elle doit être suffisamment grande pour abriter la majorité du corps de l’homme afin qu’il puisse y prendre ses repas.


2/ Le feuillage doit être suffisant pour ombrager la majorité de la souka et être constitué uniquement d’éléments végétaux non comestibles. Si des planches de plus de 32 centimètres de larges constituent une partie du feuillage ou de son support, on ne pourra s’asseoir en dessous .



3/ Le feuillage ne doit pas reposer sur du métal ou autre matériaux non végétal, ni même être attaché par du fil de fer.

4/ I.a Souka doit comporter au moins trois parois, même si l’une d’elle possède une ouverture. Ces parois ne doivent pas se balancer facilement avec le vent, on n' utilisera donc pas des draps ou autres tissus car ils prennent le vent. Pour éviter que votre souka ne soit pas utilisable pour la fête, interrogez un Rabbin sur la conformité de celle-ci.
Même si on n’a pas faim, on s efforcera le premier soir de manger 30 grammes de pain dans la Souka. Car ce soir là nous avons l’obligation absohùe de manger dans la souka comme à Pessah nous avons l’obligation de manger la matsa.
Les femmes, comme pour tous les commandements liés à un temps précis, et les enfants (tant qu’ils n’ont pas l’âge de comprendre de quoi il est question) ne ne sont pas astreints à cette mitsva.
Une femme qui désire accomplir le commandement de la Souka ainsi que celui des quatre espèces, bien qu’ils soient liés aux temps. le pou~a bien évidemment.
Les femmes achkénazes ont l’habitude de faire la bénédiction lorsqu’elles les accomplissent, les séfarades par contre ne la récitent en aucun cas.
Une séfarade qui avait l’habitude de faire ces Mitsvot en récitant la bénédiction consultera une autorité rahinique.
S’il pleut au point de rendre tes plats immangeable, ou qu’il fasse un froid très difficile à supporter, la Mitsva n’est plus obligatoire car la Souka n’est plus “habitable”.
 

Les quatre espèces
Pour susciter la miséricorde Divine sur la terre, la Torah nous a commandé de présenter devant D-ieu quatre espèces végétales à la saison des pluies.
Ces quatre espèces représentent quatre sortes de juif.
Le cédrat qui possède une bonne odeur et un bon goût, comme le juif qui possède la sagesse (l’odeur) et qui accomplit les niitsvot (le goût).
Le palmier (Loulav) possède le goût mais pas l’odeur.
Le myrte (hadass) possède l’odeur mais pas le goût.
Le saule (arava) n’a ni goût ni odeur comme l’homme qui n’a ni action ni sagesse.
Mais la présence de tous est nécessaire pour implorer la miséricorde divine et obtenir les pluies sur la terre d’lsrael
Leurs caractéristiques:

1/ Le loulav’: branche de palmier.
Cette tige doit être de 40 cm, certains disent 32, les feuilles doivent recouvrir la tige centrale et se tenir le long de celle-ci. Si la feuille qui termine la tige centrale est coupée, le Loulav est Passoul (inapte)

2/ Le Hadass : feuille de myrte.
Il doit mesurer 30 cm, certains disent 24. Ses feuilles doivent se présenter par groupes de trois à la même hauteur (chacune des trois feuilles doit commencer au même niveau que les autres).
La base de chaque groupe de feuilles doit être recouverte par l’extrémité du groupe du dessous. A priori, la branche se terminera par un bourgeon de feuille .

3/ La Arava : branche de saule.
Elle doit mesurer 24 cm, certains disent 30 cm. A priori elle doit se terminer par un bourgeon de feuilles (lavlouv’).
Si les feuilles du saule sont dentées, ce n’est pas l’espèce que demande la Torah



4/ L’Etrog : le cédrat.
Attention, certaines espèces sont greffées à base de citron, elles sont pessoulot (inaptes).
S’il est percé ou que la tige est tombée ou s’il comporte une tache qui témoigne d’un trou, il est passoul
 

Pour les quatre espèces il y a une mitsva particulière de hidour -embellissement. C’est pour cela qu’on a l’habitude de rechercher les critères les plus parfaits. Ceux mentionnés sont les critères nécessaires.
On aura soin de présenter ses Arba minim (quatre espèces) à une autorité rabbinique avant de réciter la bénédiction.

Chaque matin avant le Hallel après la amida, on récite la bénédiction du Loulav. Certains la récitent avant l’office dans la souka pour lier ces deux mitsvot.
Pendant les neuf jours de la fête le Hallel se récite en entier avec les bénédictions au début et à la fin.
Attention, le bu/av doit nous appartenir au moins le premier jour. Si on désire faire bénéficier une autre personne de son loulav, ce jour-là on devra lui “offrir” (même à condition qu’il le restitue après usage) pour qu’il puisse s’en rendre quitte.
Si on n’a pu réciter la bénédiction le matin, on peut le faire chaque jour jusqu’au coucher du soleil.
Après la bénédiction, on lie l’étrog et les trois autres espèces- contre son coeur, puis trois fois on les secoue, d’abord vers le sud puis le nord, l’est, le haut, le bas et enfin l’ouest. Certains appliquent l’ordre suivant: est, sud ouest, nord, haut et bas
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