accueil fetes paracha REPERES

chavouot .les dix commandements

Quand D ieu Se revela sur le mont Sinai notre peuple tout entier entendit Sa voix qui proclamait les Dix

Commandements:

1)Je suis l’Eternel ton D.ieu Qui t’ai fait sortir du pays          d 'Egjpte.

2) Tu n’auras pas d’autres dieux devant Moi.

3) N’invoque pas le Nom de l’Eterne4 ton D.ieu en vain.

4) Souviens-toi du  chabbat pour le sanctifier

5) Honore ton père et ta mère.

6) Ne tue pas.

7) Ne commets pas d’adultère.

8) Ne vole pas.

9) Ne porte pas de faux témoignage.

JO) Ne convoite pas.

 

 

 

Ces Dix Commandements vont des concepts les plus élevés, fondement de la foi en l’absolue unité de D.ieu, jusqu’aux lois les pins élément~ires que toutes les sociétés ont jugé nécessaire d’adopter telles que l’interdiction de meurtre et de vol.

Son aspect profond

Le temps des secrets

Contrairement à une idée répandue, Dieu ne donna pas que ies Dix Commandements au mont Sinaï. C’est toutes les dimensions de la Torah, v compris son aspect le plus profund, qui furent donc révélées. Nos Sages rapportent que chaque Juif contempla à ce moment une manifestation de la Divinité que seule le prophète Ezéchiel, quelques siècles plus tard, décrivit et qui constitue 1e coeur de la sagesse kabbalistique.

Au travers de la plus grande partie de notre histoire, cet aspect de la Torah demeura caché, étudié uniquement par une petite élite. Tandis que l’érudition juive se consacrait à l’analyse du Talmud et à ses lois d’intérêt pratique, la mystique de la Torah faisait l’objet d’un enseignement particulier, réservé à ceux qui en étaient jugés dignes. Les secrets de la Kabbale étaient considérés comme de trop grande portée pour être livrés à tous.

 

 

La maladie et le remède

Au fil des siècles de diaspora, les Juifs s’engourdirent peu à peu dans l’obscurité de l’exil. Les persécutions, la pauvreté érodèrent leur foi. Le haut degré de conscience spirituelle qui prévalait au temps biblique céda graduellement la place à l’ignorance

et au désespoir. Leur judéité était comme prise d’évanouissement; il fallait un remède puissant pour la ranimer.

Dieu fit qu’alors ce remède apparut: la sagesse profonde de la Torah commença à sortir des sanctuaires privés où elle était restée cachée, jusque dans le domaine public. Les textes kabbalistiques apparurent soudainement au grand jour et furent publiés.

Les Sages commencèrent à exposer des enseignements profonds qui embrasèrend le coeur de chacun. Puis vint le Baal Chefn Tov, Par lui, ce domaine essentiel de la pensée juive devint à tous. Il fonda le ~Hassidisme dont le but fût clairement exprimé: révéler le potentiel infini de l’âme humaine.

De la vitalité intérieure à la joie exprimée

Le ‘Hassidisme expose la partie la plus profonde de la Torah en termes concrets, compréhensibles. C’est ce que l’on appelle la ‘Hassidout, Ceux qui l’étudient constatent l’effet exercé sur leur vie. Des concepts spirituels qui avaient pu paraitre jusqu’ici bien obscurs brillent d’une nouvelle lumière et frappent par leur actualité; les Mitsvot qui avaient pu sembler n’être que des rites desséchés s’emplissent à nouveau de vie et de sens. La ‘Hassidout peut transformer le pessimisme en optimisme et le désespoir en joie; elle nous aide à revivre, d’une certaine manière, la Révélation au mont Sinaï. Plus important sans doute, la Hassidout transforme nos actes. Une plus grande conscience du Divin nous

conduit à faire de ce monde un endroit où il fait bon vivre. Cela nous rend plus charitable, plus juste, plus ouvert à l’autre... ainsi nous hâtons

l’accomplissement des prophéties, la ventie de Machiah.

 

La chaîne de la Révélation

La partie profonde de la Torah, sa mystique, apparut au grand jour au I 3_m~ siècle avec la publication du Zohar, l’oeuvre majeure écrite par Rabbi Chimon Bar Yô’haï plus de 1000 ans auparavant.

Au I6è~c siècle, Rabbi lts’hak Louria révéla son exposé systématique des mystères de la Kabbale. Grâce à cet enseignement, ceux-ci se virent dotés d’une richesse nouvelle, d’une clarté sans précédent. Mais tout cela n’était encore accessible qu’aux meilleurs d’entre les érudits. Ce n’est qu’à partir du I 8”’~ siècle, avec le début du mouvement ‘hassidique, que cette

dimension essentielle de la Torah fut mise à la portée de chacun.

Le Baal Chem Tov fut le fondateur du Hassidisme. Lui et ses disciples surent transmettre cette sagesse ultime dans un langage accessible à tous, communiquant, avec la connaissance, la joie et la chaleur aux masses juives opprimées d’Europe. Deux générations plus tard, Rabbi Chnéour Zalman de Liady, le petit-fils spirituel du Baal Chem Tov, fonda, au sein de la philosophie ‘hassidique

retour accueil